Gustav Klimt
"Si vous devez vous rendre dans un endroit très sombre alors vous avez intérêt à vous munir d'une lumière vive et à la braquer sur toutes choses."
- Ami visiteur, si tu consacres ton précieux temps à lire mes débordements, accepte je t 'en prie de laissser témoignage de ton passage...
Ainsi parla non pas zarathoustra mais la baba gentiment, parce qu'il lui arrive parfois d'être gentille, attendu qu'c'est une chic fille, mais un poil frustrée ma fois de voir les statistiques, et si peu de critiques...
merci de votre visite jacques ! et peut-être que si vous ne comprenez pas le texte, c'est qu'il est mauvais ?
Par babayaga, le 22.04.2023
ah, ça ne s'arrange pas pour moi ! vos textes me sont toujours aussi inaccessibles ! la rivière vous comprenai
Par Cros Jacques, le 29.11.2022
de très beaux textes écrits avec ton cœur...
oui, nous vivons dans un pays en paix, on devrait apprécier mais
Par brigitte , le 29.12.2021
et joyeuses fêtes à ceux qui passent par là. le passant se raréfie, ce qui est rare étant cher, le passant m'e
Par babayaga, le 28.12.2021
voilà qui fait plaisir !
http://babayag a.centerblog.n et
Par babayaga, le 15.04.2021
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12.04.2023
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Mon corps est froid et ne s’éveille pas sous ta main.
Je sais pourtant qu’il faudrait, pour nous, pour demain, pour tout, pour rien.
Je ne peux pas et je ne sais pas dire pourquoi. Je feins de dormir, ou je soupire, de toute façon ce message-là tu le reçois cinq sur cinq, tu es le cœur de cible et tes flancs se hérissent.
Que puis-je faire de toute façon, je suis un glaçon. Que cela te blesse, aucun doute là-dessus. Et je tiens l’oreiller serré sur mon crâne, je voudrais étouffer mon âme, qu’elle cesse de rechigner, qu’elle soit enfin facile à désirer. Je sais à ta respiration que tu ne dors pas. Ton souffle est suspendu comme une menace qui ne se dit pas –et le simple fait que je ressente les choses ainsi est une injure.
J’essaie de hurler dans ma tête pour combler la sirène stridente de nos silences. Mon cerveau ouvre ses caves et je descends les marches, tournant le dos à ce qui est. Peut-être le rêve en sera-t-il la rampe, guide impalpable vers ce lieu où je refuse de me rendre. Tu bouges au ralenti, tu cherches un ersatz de réconfort toi aussi , je me sens indigne et cruelle, engluée dans la main lourde et poisseuse du remord.
– vas-y ma fille, envoie la métaphore, comme le rêve elle pose un bandeau de velours pelucheux sur nos yeux abîmés. Que nous ayons traversé des précipices, des puits et des abysses, comme -et un peu plus peut-être- tout le monde, nous le savons tous les deux. Pourquoi alors est-ce moi qui porte, inscrit dans mon corps, dans ma voix, sur ma peau, ce refus de vivre ?
Parce que ce n'est que cela, après tout. Quelque chose de très vieux. Mon corps est froid et ne veut pas mentir. Alors je me retire. J’entre à reculons dans un monde qui m’appartient, où je peux être la sorcière, la victime ou la putain. Un monde où je ne connais pas le risque de frôler une autre peau. Où le désir, le plaisir, sont des mots. Pourquoi est-ce que je n’arrive plus à passer outre ?
Ta respiration a fini par trouver les rails qui te font glisser vers un lieu où je ne serai jamais, je peux alors aussi m’apaiser. Et puis quoi ? Un rêve, la vieille maison, celle-là ne l’ai-je donc pas encore quittée ?
La colère me jette du lit au petit jour. Mon corps est froid dans le matin, la tasse de café sur le bord du bureau, de la nuit il me reste des mots, et puis après ?
Je suis inerte et glacée.
(23/09/2017)
[illustration : Ahna Valdez : site ici ]
Le corps baromètre des amours vieillissanteshttp://eve-lisa.centerblog.net
Oh, contente de ta visite, belle Eve;)http://babayaga.centerblog.net
Le corps fatigué qui ne veut plus du désir...la solitude à deux qui en découle...Très belle façon de l'écrire...bisoushttp://brigitisis.centerblog.net
L'automne t'habille à merveille, baba....http://popotipopillou.centerblog.net
Une prose qui doit toucher beaucoup de coeur ...et de corps. Le froid est plus présent que la chaleur.http://lescouleursdemyriam.centerblog.net
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