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requête (2)

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Gorgone

Publié le 16/04/2013 à 12:07 par babayaga
Gorgone

[illustration: Olivier de Sagazan]

 

elle a mille bras pour me bercer

sa peau est noire et sclérosée

je lèche ses bubons je m'envenime

sa main est un crochet agrippant ma poitrine

chair tendre à transpercer

elle ne sait qu'insister

jusqu'à ce qu'enfin gémisse

un faible orage intime

sarcasme entre mes cuisses

gorgone infaillible

elle glisse entre mes lèvres

sa langue aux fourches de fièvre

infectant ma salive

de pensées indicibles

elle est moqueuse amante

ruisseaux de chairs brûlantes

roulant dans le marais

elle pousse l'enfer

au profond de mes nefrs

je suis sa mélopée

mégère désincarnée

j'ai perdu mon propre chant dans son lit 

fusionnant dans sa nuit

l'écho de mes tourments

j'endors sous sa tendresse

l'oubli de mes détresses.

  

Commentaires (4)

anonyme le 16/04/2013
Formidable, ce poéme donne envie de lire et relire. ça éveille, ça réveille, ça tourmente et Brrrrrrrr ! Bravo à toi


zeb le 17/04/2013
Bon ben j'ai beau chercher dans mon dico des synonymes, je tombe toujours sur la même chose : c'est excellent!

Bon choix de vocabulaire celui-ci (là je t'entends hurler "quoaaaa pas les autres?"), mais si, mais si, le vocabulaire est toujours ici bien ciblé, bien percutant.

rrooo là là je file, faut pas contrarier la baba le jeudi saperlipopette!!


babayaga le 17/04/2013
hé ho, zébulonette, un par semaine ça suffit*, j'te rappelle qu'aujourd'hui on est MERCREDI...
*ben évidemment je parlais du jour-de-la-semaine-dont-on-ne -doit -pas -prononcer-le nom, pas de tes comm enthousiastes!!!rrââ ceux là, j'en prends autant que tu veux :))
http://babayaga.centerblog.net


popotipopillou le 18/04/2013
"...j'endors sous sa tendresse

l'oubli de mes détresses."

une conclusion qui respire .j'aime bien ce fragment ,doux comme des draps frais sur un corps fiévreux.
http://popotipopillou.centerblog.net


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